C'est dans la journée d'aujourd'hui, samedi 11 mars 2023, à Kasindi plus précisément à Lubiriha-Kamirongo, territoire de Beni, qu'un soldat Force Armées de la République Démocratique du Congo a tiré à bout portant sur un papa fabricant du savon qui venait chercher sa carte d'électeur au centre d'enrôlement. La victime a été logée deux balles dont l'une l'a atteint dans la tête, l'autre au tronc et elle est décédée sur place. Après ce forfait, le malfaiteur s'est évaporé dans la nature et reste à destination inconnue.
Des informations reçues des témoins, tout a commencé par une discussion issue d'une injustice créée par le policier. Pour pouvoir s'enrôler et pour la bonne administration de l'environnement sécuritaire, femmes, filles, garçons, hommes étaient rangés sur une colonne en ordre d'arrivée. Alors que chacun attendait son tour, il s'y était constaté qu'au grand mépris de l'ordre d'arrivée, le policier commis à la garde du centre d'enrôlement commençait à faire passer les personnes qui lui donnaient des petites cagnottes de corruption, laissant ceux qui sont venus tôt sur le rang. Ce qui a créé une frustration dans ceux qui étaient laissés sur le rang et pourtant ont été très matinaux. Manifestant leur indignation au policier et à ses actes injustes, c'est là que ce dernier va tirer sur la victime avant de s'enfuir.
Cette situation a suscité la colère dans le chef de la population, entraînant ainsi une manifestation. Pour disperser des manifestants avec le corps aux mains, les coups des balles ont été tirés par les éléments Forces Armées de la République Démocratique du Congo et de la Police Nationale Congolaise commis au poste frontalier de Kasindi.
LISVDHE condamne le comportement affiché par les éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo. Elle rappelle que le gouvernement de la République Démocratique du Congo doit s'acquitter de son obligation de respecter les droits de l'homme de la même manière qu'il est voué à l'obligation de protéger les droits humains contre les agissements des tiers.
Toutes fois, LISVDHE ne cesse de croire que l'obligation de respecter l'entraîne au gouvernement de la république dans une obligation à ne pas poser des actes qui violent les droits de l'homme.
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