L'Est de la RDC fait face à des conflits à diverses connotations. A part les conflits interpersonnels ; les conflits identitaires et fonciers en font rage et sont à la base des violations massives des droits de l'homme. Face à cette logique, LISVDHE s'est retrouvé qu'il sera difficile de se battre pour le respect des droits de l'homme tant qu'elle laisserait de côté la lutte contre les conflits. Il est bien clair que la justice a pour mission la protection des droits des individus. Mais il est aussi bien clair que celle-ci en elle seule ne saurait être une solution ultime pour arriver à prévenir et à protéger les droits de l'homme.
C'est pourquoi LISVDHE avait compris que pour réduire le taux des violations des droits de l'homme et participer au désengorgement de l'appareil judiciaire de cas simples, il la faudrait aussi une lutte acharnée contre les conflits.
Ainsi partant du principe juridique qui dit <<Mieux vaut un mauvais arrangement qu'un bon jugement >>, LISVDHE y avait tiré une leçon qu'au niveau de la justice les conflits sont réglés par des lois et cela sans tenir compte des détails portant sur les moindres causes. Parfois elle rend des décisions qui ne satisfont pas aux parties, car celles-ci ont eu à répondre aux règles et non à la vérité des faits. Quand cela ne tienne, à quoi sert de rendre des décisions qui ne seront pas exécutées ?
Les décisions de ces genres ne découragent pas seulement le peuple, mais aussi elles ne constituent que des bombes à retardement qui s'explosent souvent que par une série des règlements des comptes. C'est au regard de ce qui précède que LISVDHE avait pensé que la résolution pacifique des conflits serait non seulement une manière de contribuer à la pacification de la région mais plutôt aussi une façon de réduire les violations récurrentes droits de l'homme. Voilà le pourquoi, elle organise une activité de médiation.