Souvent LISVDHE reçoit des cas qu'elle considère de très difficiles car sont ceux qui demandent plus des moyens étant donné que la torture a souvent entrainé des conséquences très néfastes à leur vie. Il faut dire, qu'après la torture, à part les morts, la plupart des victimes que LISVDHE a toujours reçu, ne sont plus à mesure de prendre en charge leurs survie car ont été rendue invalide.
Ces dernières méritent une insertion socio-économique tenant compte du cas par cas. Dans ce cadre, pour leurs aider, LISVDHE avait été convaincue que seule l'apprentissage des métiers manuels seraient une voie utile pour essayer de créer des nouveaux emplois à ces victimes de tortures quand bien même celle de violences sexuelles sont concernées par cette initiative.
C'est pourquoi en 2005 après la guerre de la rébellion du RCD que LISVDHE avait mis en place un Centre d'Apprentissage des Métiers qui en son sein a plusieurs filières, entre autres Centre d'Apprentissage de Couture (CAC) où l'on entraine les victimes au métier de couturier, et Centre d'Encadrement et de Formation en Administration (CEFAD) où LISVDHE forme certains victime au métier du secrétariat Administratif. /Employé administratif.
L'Accès à telle ou telle autre formation dépend de l'aptitude de la victime. Mais, en dehors des formation comme moyen d'insertion socio-économique des victimes, LISVDHE encadre en soit un autre projet «Appui aux Victimes par des Micro-crédit Rotatifs».
Ce projet permet à LISVDHE à réinsérer socio-économiquement certaines victimes tout en mettant en leurs disposition un moyen financier leurs permettant à organiser un petit commerce pouvant permettre à subvenir à leurs besoins primaires. Bénéficier à ce projet, impose un certain nombre des critères, parmi lesquelles avoir été victime des violences sexuelles comme torture et avoir manifesté une invalidité avérée constitue un privilège.