Il s’agit de Mr. Mugisho Chirhuza Jordan, jeune revendeur des crédits prépayé qui a été fusillé vers 18:00 de ce soir 05 janvier 2023 par des bandits armés vers Kituku, Avenue du lac No 3, au quartier Kieshero, non loin de l'université la Sapientia dans la commune de Goma en ville de Goma.
Des informations recueillies près nos membres et agents déployés dans ce quartier, la victime venait de lieu où il a toujours passé ses journées pour vendre ses crédits. Arrivé à la porte de chez lui, il s’est croisé à un groupe des criminels qui l’y attendaient. À moindre agression contre lui, une discussion s’est déclenchée entre lui et ses bourreaux avant que ces derniers ne tirent sur lui. Après le forfait, sans moto ni voiture, et comme si l'État n'existait pas, les criminels se sont immédiatement évaporés dans la nature.
Intestins dehors, il nous amène à croire que les balles l'ont atteint au niveau du ventre. Le corps de la victime a été levé pour être déposé à la morgue.
Ça fait plus de dix que la question sécuritaire s’est détériorée dans cette ville. Elle est devenue une ville très criminalisée. Il ne se passe pas trois jours sans qu’un cas d’assassinat ne soit enregistré. Les enquêtes n’ont jamais abouti et dans plusieurs des cas, les criminels n’ont jamais été retrouvés.
Et pour ce faire, LISVDHE pense que les cas d'assassinats ont dépassé les bornes de manière qu'on croyait que l'État n'existait dans cette ville ; pourtant sous État de siège et très militarisée.
LISVDHE condamne ce meurtre qu'elle qualifie de trop. Elle en exige des enquêtes urgentes et transparentes.
Goma étant sous les autorités urbaines et un chef-lieu de la province du Nord-Kivu, LISVDHE condamne également le silence et la passivité des autorités de ces deux entités administratives.
Quand bien même, il ne saurait mettre un agent de police à chaque ménage, de l’obligation de protéger qui est une obligation horizontale, LISVDHE pense les autorités nationales, provinciales et urbaines devraient prendre des mesures adéquates et capables d’étrangler l’insécurité dans cette ville touristique. Elles pourraient par exemple déployer des postes de police dans chaque espace pouvant constituer cent maisons.
Par ailleurs, elles doivent penser à un plan de sécurité urbanistique tout en incluant la construction des routes pouvant permettre l’accessibilité dans les milieux les plus reculés et les plus suspects de la ville.
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