Goma: incendie criminel d'un bistrot par les rebelles du AFC -M23 à Majengo.

Publié le 27 février 2025 à 14:35

C'est dans la nuit du 25 au 26 février 2025, vers 22:00, que les rebelles ont semé panique dans la ville de Goma, tirant plusieurs coups de balles. Et cette situation a durée plusieurs heures. 

Pendant ce temps, au quartier Majengo vers le stade du centre Don Bosco Ngangi, ces éléments ont mis feux à un bistrot, enfermant les membres du personnel et clients à l'intérieur.  

Bilan provisoirement, quatre corps visiblement calcinés ont été aperçus. Parmi les victimes, se retrouverait M. Mathieu Matumaini Muhongya et M. Tafuteni Zikama Magene, tous originaires de Rubare, groupement de Kisigari, en territoire de Rutshuru.

Signalons que né à Kyondo le 11 mai 1995, Mathieu est originaire de Rubare en territoire de Rutshuru. Sa mort laisse des doutes. Au mois de juin 2024, il a été arrêté à Rutshuru par les services de l'AFC/M23 qu'il a maintenu en détention durant plus de six mois. C'est avec l'intervention de la LISVDHE avec le Groupe d'Experts des Nations Unies sur a disparition forcée qu'il ait fini par couvrir sa liberté. Après sa libération, il a préféré quitter le village pour se réfugier à Goma. Comme s'il était sur une liste des personnes à abattre par des rebelles, et voilà, sont les éléments du même AFC-M23 qui viennent de mettre fin à sa vie. Son corps a été amené à Rubare où il a été inhumé dans la journée d'aujourd'hui.

Quant au second, lui est le fils d'un papa du nom de Kambale, réputé acheteur des haricots à Rubare. Il était motard. Signalons également que malgré la ville de Goma est tombée sous les mains des supposés libérateurs, la sécurité est loin d'y être ramenée. Depuis qu'ils sont là, il ne se passe pas une seule journée où une seule nuit que des personnes ne soient abattues par des éléments de la précitée rébellion.

LISVDHE condamne cet acte ignoble. La vie humaine est sacrée. Étant un droit absolu, elle doit être respectée en temps de guerre comme en temps de paix. C'est pourquoi, LISVDHE demande que les responsables du M23 fassent des enquêtes et qu'ils cherchent les voies et moyens pour éradiquer ces genres d'agissements. Mais vu que Goma vit une période de non-droit, les enquêtes de la LISVDHE continuent.  

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