Il s'agit de Monsieur Pierre Ngoma de presque 22 ans est militant pro-démocratie. Il vit à Kinshasa. En date du 31 juillet 2017, comme il en faisait d'habitude, il a participé à une manifestation publique dont le but était de lutter contre le changement de la constitution et de la loi électorale pouvant permettre Kabila de briguer le troisième mandat. C'est au cours de cette manifestation qui avait fait plusieurs morts et blessés, qu'il va aussi se voir arrêté par les éléments de l'ordre. Ce qui fait mal au cœur de tous les défenseurs des droits humains et autres membres de la société civile, c'est que dès son arrestation, personne ne sait le lieu où il a été emmené.
Monsieur Innocent Matsuku, coordonnateur de CIVIL BRIDGE, un réseau des organisations de la société civile, parmi lesquelles les organisations de défense et promotion des droits de l'homme, des droits de la femme et de l'enfant et du développement n'a pas omis de condamner cette attitude des éléments de la police et ceux de l'ANR. Pour lui, cet acte ne peut être qualifié d'autre que l'enlèvement qui est une des violations des droits de l'homme.
Qu'il plaise de rappeler qu'il n'est pas la première fois que Monsieur Pierre Ngoma soit cible des arrestations de la police. En date du 29 octobre 2016, lors d'une autre manifestation publique sur le boulevard de Kinshasa, il avait encore été arrêté et mis en détention. Il y a été libéré après plusieurs implications de plusieurs organisations locales de droits de l'homme.
CIVIL BRIDGE croit que la manifestions publique est un droit garanti dans la constitution de la RDC et dans d'autres textes internationaux et régionaux relatifs aux droits l'homme. Cependant, il croit que son exercice, sous respect de la loi, ne peut faire objet d'une arrestation, encore moins des poursuites judiciaires.
C'est pourquoi, attaché aux autres organisations membres, il demande sa libération pure et simple, et sans conditions
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