Une année après le meurtre de monsieur Emmanuel Munyamariba, notable du territoire de Masisi, son épouse vient à son tour d'être abattue par des hommes armés.
C’était aux environs de 19 heures de la nuit du mercredi à ce jeudi 03 octobre 2024. Ces malfrats ont signé une incursion à son domicile situé à Kieshero, avenue Bobiladawa juste en face de l’hôpital CBCA Ndosho, commune de Karisimbi.
Notons que la précitée a été froidement abattue dans sa chambre. Selon des sources proches de la défunte, il se pourrait qu’il y ait de cela plusieurs jours que madame recevait déjà des menaces des personnes inconnues avant ce pire ne l’arrive.
Rappelons que monsieur Munyamariba était connu pour ses prises de parole en faveur des habitants du territoire de Masisi. Cette situation laisse croire qu’un conflit ou qu’un règlement de compte serait derrière ce double assassinats. Mais qu’est-ce qui dit que les enfants aussi ne soient pas dans le viseur des bourreaux ? Pour la sécurité de ces derniers, LISVDHE pense que les autorités doivent enquêter minutieusement sur cette situation. Elles doivent prendre au sérieux les enquêtes et éviter de les abandonner, les enquêtes en route.
Autre à rappeler, c’est que située dans une zone opérationnelle et en conflits, Goma est la ville surpeuplée en hommes armés. Parmi eux, l’on trouve des forces armées de la république, la police nationale, les éléments des groupes armés soutenus et encadrés par la république, les forces de la SADEC et de la MONUSCO, etc. Malgré ce nombre élevé des militaires, l'odeur d’une insécurité précaire ne cesse de planer sur la ville de manière que les autorités sont loin de l’éradiquer. Des crimes sont perpétrés en tant voulu et en toute aisance jusqu’à laisser croire à l’opinion que les forces armées de la république et leurs supplétifs, des groupes armés seraient impliqués.
Comment comprendre qu’il ne se passe pas un jour sans que personne ne soit tuée par des hommes armés ? Est-ce manque des moyens ou mal formé ? Est-ce l’insuffisance dans l’effectif des agents de l’ordre ou une incapacité dans le chef de la coordination ?
LISVDHE croit qu’au-delà des mesures légales, le retrait de tout militaires et leurs assimilés de la ville serait indispensable. Ceci permettra aux éléments de la police de sortir de la confusion et de détecter les vraies causes et les vrais acteurs qui sèment terreur et désolation dans la ville. Elle croit également que l’État doit doter la police des matériels de transport, de communication ainsi que d’autres qui peuvent rendre leur travail très habile. Quand cela ne tienne, l’État doit songer à la construction des voies urbaines qui paraissent très stratégiques dans la maîtrise de la situation sécuritaire de la ville.
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