Une incursion des rebelles d’Allied Democratic Forces (ADF) a été signalée vers 19 heures de dimanche 29 au 30 septembre à Bilulu et Makaburi, deux villages de la localité Ban’kay, précisément à une trentaine de kilomètres de Kambau, chef-lieu du groupement Bapakombe en secteur des Bapere, juste dans la partie nord du territoire de Lubero, en province du Nord-Kivu.
Trois jours après ce massacre, hormis les maisons qui ont été incendiées, un bilan provisoire qui etait 11 civils tués, est monté en une vingtaine.
Comble, c’est que ces corps n’ont toujours pas été inhumés. Ils sont abandonnés à leurs sorts. L’État qui en ait la charge, ne s’en souci pas. Et les volontaires qui voulaient s’y rendre pour récupérer les corps et voir comment les enterrer, ont été attaqués par ces mêmes rebelles.
LISVDHE ces attaques contre les civils. Pae la même occasion, elle déplore l’attitude affichée par les autorités locales, et surtout l’abandon des corps sur le lieu des drames pendant plusieurs jours.
Face à ses obligations, LISVDHE croit que ce comportement ne traduit autre qu’une passivité vis à vis à ses devoirs.
LISVDHE craint que ces rebelles n’utilisent ces corps comme apat envie d’attraper facilement d’autres civils. Cependant, elle appelle les autorités militaires de mobiliser leurs troupes pour accompagner les familles d’aller récupérer les corps de leurs. Toutefois, LISVDHE rappelle les autorités que la protection des civils revient à leur charge.
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