La ville de Goma, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), est devenu un théâtre des criminels. Dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre 2024, quatre personnes ont été tuées. Parmi elles, deux sont des déplacés du site de Mugunga, situé dans le quartier Lushagala, dans la commune de Karisimbi. Plusieurs autres personnes ont également été blessées par balles.
Des éléments de renseignements obtenus sur le terrain par les militants de la LISVDHE, des hommes armés, identifiés comme appartenant aux Forces Armées de la RDC (FARDC), ont fait irruption dans les blocs 40 et 48 du camp de déplacés précité. Ici, ils y ont effectué un pillage systématique, tirant aussi sur des personnes. Bilan, deux morts sur place et blessé plusieurs autres.
Il faut dire que parmi les blessés, se trouve Mapendano Bwiko, une femme résidant au bloc 48. Elle a été grièvement touchée à la tête. Tandis que monsieur Kiza Bahati, chef du bloc 40, a reçu trois balles, l’une à la jambe et deux autres dans le bas du corps.
Il est également important de noter que parmi les morts se trouvent monsieur Zabayo Bagarubwira, âgé de 35 ans, originaire du bloc 48, qui est décédé sur place, ainsi qu'un militaire, dont l'identité n'a pas été révélée, tué lors de l'attaque. Face à cette situation, LISVDHE se demande si vraisemblablement la ville de Goma est sous une autorité gouvernementale. Les personnes sont tuées chaque jour sans que personne se pose pourquoi, comment et par qui.
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