C'est depuis 12:30 de ce dimanche 08 décembre 2024 que les éléments de la plateforme des groupes armés dits Wazalendo ont lancé une offensive contre les rebelles du M23. Dans cet échange de tirs, une personne civile a été touchée par balle et est décédée sur place. Il s'agit de monsieur Paluku Mumotya dit MOTIS KASAPAR, un enseignant à l'institut Nyamilima qui a reçu une balle dans la tête.
Il est important de noter que, avant cette situation n'atteigne la pleine cité ; les premiers coups de balles de cette attaque ont été entendus à partir de Kikalali, un bassin agricole situé à plus de 3 km aux périphéries de la cité de Nyamilima. Ceci a été à la base d'une panique, la population de la place craignant des éventualités. Certaines activités socio-économiques ont été paralysées. Par ailleurs, il faut rappeler que c'est depuis mercredi dernier, que la population de Kisharo, Buramba et Nyamilima vit une situation de panique.
Pour ne citer que le cas de Nyamilima, il faut signaler qu'une autre personne avait été exécutée à Kisharo, un village situé sur l'axe kiwanja, juste à quelque dix kilomètres avant d'arriver à Nyamilima. Ici, la victime était un agent de l'ANR. Il a été tué par balle la nuit du vendredi au samedi 07 décembre 2024. Jusque-là, les auteurs de cet assassinat demeurent inconnus. Mais, ce que l'on peut retenir est que cette zone est sous contrôle des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda, des groupes armés dits wazalendo, entre autres sur mai-mai, les Nyatura, CMC ... ainsi que les éléments rebelles du M23.
LISVDHE condamne cet assassinat et cette façon de faire passer des civils pour des cibles. Cependant, elle demande à tous les camps d'instruire leurs éléments au respect des droits humains tant durant les offensives que durant la période de paix. Toutefois, LISVDHE rappelle aux responsables des groupes armés qu'en cas de crime grave, si l'auteur n'est pas identifié, le responsable du groupe armé auquel il appartient reste le seul responsable.
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