Goma: le M23, des véritables criminels déguisés en libérateurs.

Publié le 23 février 2025 à 09:01

Ça fait une semaine que les jeunes de Goma et particulièrement du quartier Katoyi se voient pourchasser par les éléments militaires du M23. Au cœur de tout, un recrutement militaire obligatoire, violant le droit d'objection de conscience. 

Le jeudi 20 février 2025, dans la journée, et sur la route à Katoyi, M.  Claude Lwaboshi s'était vu arrêté par des militaires de l'AFC/M23. Il a été amené à la position militaire située à.... Sa famille saisie, elle s'y est rendue pour le revendiquer sa liberté.  C'est samedi 22 février 2025, soit quarante-huit heures après, qu'il a été libéré. 

Ce 22 février 2025, vers 17:00, le quartier Afia Bora et Katoyi vers l'entrée du camp Katindo, ont passé une soirée de terreur et très agitée. Les jeunes garçons de ces quartiers se sont vus pourchassés et d'autres se faire arrêter. La seule cause est de les amener de force à une formation militaire.  Ceux qui ont été capturés et qui ont résisté, ils ont tiré dessus et sont décédés. L'on dénombre 15 jeunes tués par balles vers Afia Bora. Leurs cadavres ont été abandonnés sur le lieu du drame. Parmi les victimes se retrouverait leurs cas de Freddy, ....

Pour ne citer que ces cas, la même soirée, dans le quartier Kasika, commune de Karisimbi, aux yeux francs de son épouse et de ses enfants ; M. Yannick Zirumanana Barhobakule, de 33 ans, a été assassiné à son domicile par des éléments AFC/M23. Par la même occasion, profitons de citer trois autres personnes de la famille Kalume à Katoyi qui ont été abattues froidement à domicile par des militaires de l'AFC/M23. 

Il sied de rappeler ici qu'au-delà des cas d'assassinats des jeunes qui refusent de s'enrôler dans l'armée du M23 ;  la gestion de la ville de Goma par les éléments militaires du M23 caractérise aussi par des cas des viols. Les filles et femmes font face à un problème sérieux. Pour elles, se croiser avec un militaire de l'AFC/M23 dans un endroit reculé, c'est un cauchemar. Aimer ou ne pas aimer n'a plus son sens d'être. Des témoignages recueillis à certaines des survivantes rencontrées par nos enquêteurs, une femme qu'une fille ou qu'une femme se rencontre avec un militaire de l'AFC/M23, celui-ci l'exige de partir avec jusqu'à sa destination. Y arrivé, la fille est mise en face de deux choix : soit faire le sexe, soit la mort. De ce fait, elle est contrainte à des relations sexuelles soit par le bourreau lui-même qui l'a amené, si seulement s'il est un haut gradé, soit en série.

De cette manière, plusieurs femmes et filles en sont sorties victimes. Sauf qu'en cette période de terreur qui leur ait imposée, ces dernières ne savent comment en dénoncer.

LISVDHE condamne fermement ces assassinats. Ce comportement n'a rien de l'idéal d'un mouvement qui se proclame de libérateur. Par ailleurs, il faut dire que la libération n'a rien à faire avec un mouvement qui tue des civils, qui torture, qui viole des filles et des femmes ; et qui pille les biens de la population. 

Face à cette situation, LISVDHE pense qu'il serait utile que les membres de ce mouvement, et qui se sentent en congolais dignes, se rendent.  

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