Cette fois-ci, il n'y a plus de place aux doutes. L'AFC/M23 n'est pas un mouvement de libération, mais un mouvement très criminel. Dans la ville de Goma, il se caractérise par prendre des civils pour cibles.
Après le carnage de la soirée d'hier 22 février 2025, où 15 des jeunes garçons au quartier Afia bora et Katoyi, ont péri, aujourd'hui 23 février 2025, le quartier Katoyi a été victime d'un autre carnage d'autres jeunes. Les militaires de l'AFC/M23 sont arrivés près le stade de sport de l'endroit dit "Ku ba scout" autrement dit "chez les scouts" à Katoyi. Ils y ont rencontré des jeunes qui s'entrainaient à l'haltérophilie (sport qui consiste à soulever des poids lourds). Sans un préalable procès sur leurs identités, ces militaires les ont encerclés et ont commencé à tirer sur eux. Leur mode d'action connue et devenue coutume ; pour maquiller leurs crimes et faire voir au monde que les personnes tuées étaient des bandits ou des militaires, après le forfait, ils ont pris des tenues militaires et les ont jetés sur ces corps inertes. Parmi les victimes, il se retrouve M. John Kiavulikiro, ...
Notons que même certains voisins curieux n'ont pas été épargnés par ses assassinats. Exécuter les voisins qui ont vécu la commission de l'acte, démontre combien tout a été planifié et l'on en est conscient. Outre, chercher à se débarrasser des probables témoins gênants, il y dénote une volonté manifeste à dissimuler les éléments de preuves.
Ces massacres et cette stratégie de jeter ou faire vêtir des cadavres des tenues militaires cachent une autre ambition que de libération. Elles ne visent autre que d'exterminer les jeunes garçons. Mais pour quel but ? LISVDHE condamne ces massacres commis en l'endroit de la population civile de la ville de Goma depuis que de l'AFC est tombée sous l'emprise de l'AFC/M23.
Rappelons que le crime de génocide ne se consommerait que par un seul élément moral important. Mais lequel ? L'intention génocidaire à l'origine des faits. C'est cette intention de détruire physiquement, en tout ou en partie, un groupe national, un groupe ethnique, racial ou religieux. On sait en combien les crimes de génocides ont entrainé des pertes pour l'humanité. Et l'histoire a démontré à maintes reprises que le génocide est un processus qui s'accompagne de signaux permettant à prédire qu'on se dirige vers un tel événement. Loupe à l'œil, la mode opératoire des militaires de l'AFC/ M23 à Goma ainsi que les événements de caractère xénophobe observés à Kinshasa contre les swahiliphones, n'en sont autres que des signaux interpellateurs. La communauté internationale doit prendre des mesures urgentes pour stopper, prévenir et sanctionner ce qui se passe à Goma.
Vu la diversification incarnée dans le chef des auteurs, une enquête internationale et la mise en place des chambres spécialisées mixtes s'avère indispensable. La justice ne comptant pas sur le nombre des victimes pour être faite ;
De l'obligation de protéger, LISVDHE croit qu'il serait une bonne occasion pour la Cour Pénale Internationale d'intervenir avant qu'il ne soit tard, et avant que le nombre des victimes ne s'alourdisse. Il vaut mieux une justice précipitée pour une ou deux victimes pour fin de prévenir des milliers des dommages, qu'une justice mieux faite et organisée pour des milliers d'âmes perdus.
Ajouter un commentaire
Commentaires