Au moins cinq civils, dont deux femmes, ont été tués dans une nouvelle vague de violence attribuée aux combattants ADF (Forces démocratiques alliées) dans la localité de Mayimoya, au nord du territoire de Beni, la nuit du dimanche au lundi 25 décembre.
L'attaque a débuté vers 22 heures locales, selon la société civile locale, les assaillants ciblant le centre de la localité dans laquelle ils ont perpétré des meurtres à coups de machette et par balles dans les maisons. Au-delà des meurtres des civils, des établissements commerciaux et des pharmacies ont également été pillés. Une source de la société civile locale, a déclaré à l'équipe de la LISVDHE ce qui suit "Ces rebelles ont commis plusieurs dégâts dans le centre de Mayimoya. Ils ont pillé plusieurs boutiques et emporté des médicaments dans des officines pharmaceutiques."
Rappelons que cette attaque des rebelles ougandais ADF dans cette région est la troisième dans l'espace d'une semaine. La dernière attaque remonte au vendredi dernier, faisant sept morts à Upira et Kokola.
Rappelons aussi que ça fait plus de dix ans qu'avec ce phénomène, la population de cette région dort et se réveille la peur au ventre. Elle ne sait plus à quel saint se vouer. Les autorités en savent complètement, mais elles n'ont jamais pris une mesure sérieuse et capable d'en donner réponse satisfaisante.
Vu que le gouvernement congolais a instauré le système des réservistes au sein de son armée, LISVDHE croit qu'il devait passer au retrait des militaires dans les cités, les placer dans les points stratégiques, et cela, pour laisser ces réservistes s'occuper de la sécurité des villages aux côtés des éléments de la police.
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