Goma-Nyiragongo : une personne tuée. et deux blessées lors d'un échange des tirs entre deux groupes armés à Nyiragongo.

Publié le 17 octobre 2024 à 14:35

Les faits se sont passés la nuit du 16 au 17 octobre 2024 au quartier Kiziba 2, groupement de Muja, dans le territoire de Nyiragongo.

Lors d’une dispute entre deux groupes armés dits wazalendo, dans une échange des tirs,  une personne a été tuée et deux autres blessées.  

Notons que monsieur Gasore Nzabakurikiza, la personne décédée était l’ensegnant de l’Institut Jiwe, une institution scolaire située vers léndroit dit Kilijiwe, au quartier Majengo en ville de Goma. Grièvement blessé, il est allé mourir à l’hôpital CBCA Ndosho où elle avait été dépêchée pour que la médecine puisse intervenir en sa faveur. 

Rappelons que certains éléments des forces armées de la RDC et leurs alliés des groupes armés connus sous le nom de wazalendo sèment terreur et désolation dans la ville de Goma. Des fusillades et des extorsions à leurs charge sont enregistrées presque chaque nuits et jours. La population ne sait à quel ange se vouer. 

Face à ces genres des cas quotidiennement enregistrés, LISVDHE pense que les autorités ont failli à leurs obligations en matière des droits de l’homme.

L’État est soumis à l’obligation de respecter, de protéger et de réaliser les droits de l’homme. Ceci veut dire que les agents de l’État ne doivent pas commettre des violations des droits de l’homme et qu’ils doivent protéger les individus contre les agissements des tiers acteurs comme ceux de ces wazaleendo qu’il encadre.

Cependant, LISVDHE considère que leurs faiblesses ou leurs passivité,  d’une ingérence par omission. 

LISVDHE appelle l’État congolais de de se manifester visible, viable et de prendre des mesures pour lutter contre l’insécurité.

LISVDHE demande aux autorités militaires, policières et administratives de s’impliquer pour garantir la sécurité. Pour fe faire, elle ne cesse de rappeler que les FARDC et leurs suppletifs doivent être retirés de la ville et les concentrer sur les lignes de front plutôt que d’imposer la mort aux populations paisibles.

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